mardi 28 octobre 2014

Porto Santo, on t'attendait !



On est arrivé à Porto Santo dans l’archipel de Madère.
On était parti de Pornic vers Porto Santo, puis de La Corogne vers Porto Santo et enfin de Nazaré vers Porto Santo ! On y est enfin depuis ce mardi à 7 heures du mat !
Une arrivée superbe avec les lumières de la civilisation et les montagnes qui se découpent sur le ciel dans la nuit claire.

Glloq se dandine au bout de sa chaine dans un air plutôt chaud et nous, on envisage dès demain de commencer nos visites par une marche vers le sommet d’un des petits volcans de l’île.

La traversée s’est très bien passée avec pas mal de vent au portant même si on eu quelques calmes très très calmes.

Quand on voit son reflet comme ça à 500 km de la côte, il est important d’attendre !

On s’occupe est apprenant la guitare ou en cuisinant (on pouvait pas échapper à la mode de prendre en photo ce qu’on mange ;-)
  
Dans 40 ans, j’aurais le niveau de Hendrix... peut-être...!

Miam ! Une quiche ! Qui qu’a dit qu’on mangeait mal en bateau ?

On vous quitte, c’est bientôt l’heure de l’apéro et on a du tourisme à préparer !!

A bientôt et merci de tous vos commentaires qu’on lit avec plaisir dès qu’Internet s’approche de nous.

vendredi 24 octobre 2014

On a enfin rattrapé le soleil !

Ça y est ! On dirait qu'on a enfin rattrapé le soleil !
Il fait 25 degrés et on peut franchement commencer à profiter de l'extérieur. Notre terrasse avec vue sur mer (et oui !) nous sert à plein de choses. Par exemple de salon de lecture, de bar à apéro, de salle de douche, de boudoir à sieste, et j'en passe !

Déjà 3 jours (et deux nuits… comme disent les voyagistes) que nous sommes partis et nous avançons tranquillement mais surement vers Porto Santo dans l'archipel de Madère. Aujourd'hui 24/10 à 18h35 heure de Paris (soit 16h35 UTC – dit Zulu pour les intimes), on est à 36°36' N et 12°24' W. C'est au
niveau du sud du Portugal et le soleil ressemble maintenant plus à celui du Maroc qu'à celui de Dunkerque.
On va pas bien vite dans un vent léger mais dans le bon sens. Et on estime pouvoir arriver dans 4 ou 5 jours si les conditions restent stables.

La routine des quarts a repris et on se relaye toutes les 3 heures pendant les 12 heures de nuit (c'est nous qu'on a décidé que la nuit faisait 12 heures… comme aux Antilles). L'un dort, l'autre lit, médite, fait le point, grignote, ou même somnole par petits bouts quand il n'y a vraiment rien de visible. Pendant ces quarts, notre copain est le minuteur de cuisine qui nous garantie de ne pas oublier d'aller jeter un œil dehors tous les quarts d'heure.
L'ambiance est au calme même si, si proche des côtes du Portugal, les communications sur la radio VHF restent très actives. Ca communique dans toutes les langues avec plus ou moins de rigueur : On peut des fois entendre de la musique sur le canal 16 de veille ou même des insultes ou des messages étranges. La nuit dernière, quelqu'un répétait toutes les 5 minutes 'Monkey – Banana' ! Va comprendre ! (Justement, pendant qu'on vous écrit, un marin fou pousse la chansonnette sur le 16 dans une langue asiatique qu'on ne sait pas identifier !).

Pour l'instant, nos générateurs électriques s'activent pour alimenter les batteries qui garantissent le frigo et surtout le fonctionnement de Tim, notre pilote qui marche de nouveau à merveille. Pas eu besoin de mettre le moteur en 3 jours. C'est la source garantie si on devait arriver à court d'électricité. Pourvu que ça dure !

On profite de ce calme pour préparer notre escale à Porto Santo et profiter des volcans de l'archipel.

A bientôt et vive le téléphone satellite qui nous permet de vous envoyer ces nouvelles (même si les photos des levers de soleil sur la mer seront pour plus tard).

mardi 21 octobre 2014

Le vent de nord est de retour ! Demain on part aux aurores vers Madère.
Notre ami Tim le pilote est réparé et en a profité de ces jours avec des forts vents de face ou pas de vent du tout pour faire une multitude de petits ajustements de Glloq pour qu'il soit encore plus confortable.


On quitte le Portugal où les habitants recyclent des chaussures de lutins géants pour faire des barques (cf photo).

On reconnait bien la pointe de la chaussure de lutins, non ?

Les couses sont faites.

Du frais et de la charcutaille !

Alors, à bientôt pour de nouvelles aventures !

mercredi 15 octobre 2014

Nazaré au Portugal – Et si on allait voir les pêcheurs

On allait donc bon train vers le Sud (et Madère) quand notre troisième équipier (Tim Honnier, notre barreur et pilote automatique) s’est mis en grève ! Argh ! On devait barrer 12 heures par jour chacun. Et à 5 jours de Madère au mieux et à 2 jours du Portugal, on a choisi de faire une nouvelle escale dans la vieille Europe ! (Nous sommes à la disposition des gens qui voudront nous expliquer – et nous montrer - qu’avec un bon réglage on peut attacher la barre au portant dans 25 nœuds de vents et 4 mètres de creux de trois-quart arrière !).

Le sourire, même après des heures de barre !

Nous voilà donc à faire route vers le Portugal pour réparer puisque le premier diagnostic ne nous donnait pas de solution simple. Arrivée hier dans la nuit à Nazaré, petit port de pêche, on peut se poser pour réparer notre ami Tim et dormir un peu !  

Une ambiance de travail autour de nous
Le tour de l’atlantique, c’est cool qu’ils disaient ! Ben ils ont (BEAUCOUP) menti ! Pour l’instant… car on aimerait mieux choisir nos escale mais si comme nous le rappelait Didier rencontre sur le port de Nazaré et en panne aussi : ‘L’important, c’est d’être en route’

En tout cas, ces jours-ci le vent est de la partie et lève des déferlantes impressionnantes à Nazaré.

On vous laisse juger de la taille par rapport au bâtiment !

Le canot de sauvetage old style est prêt au besoin !!

A-t-il l'age de son gyrophare tout neuf ?

Un peu de tourisme et une assiette de morue plus tard, on repartira. Direction… Madère (oui ! Encore ! Et alors ?).

Une touriste sous le soleil de Nazaré



vendredi 10 octobre 2014

Dis, Neptune, tu peux pas en mettre un peu moins, du vent ?


Nous voilà repartis plein Ouest – le jour de l’anniversaire de Gaëlle - pour aller chercher des vents du Nord qui nous porteront confortablement vers le Sud et le soleil (… de Madère).
D’après notre étude de la météo, on devait traverser quelques vents un peu costauds pour arriver dans une zone de vent de Nord.

Départ de La Corogne
La routine des quarts reprend : 3 heures chacun à tour de rôle sur une plage de 12 heures. Et oui, les nuits ont rallongé ! On surveille le bateau, l’évolution du temps et les cargos qu’on croise (avec l’aide de notre détecteur AIS). On les admire aussi ces cargos et paquebots illuminés la nuit quand  on a la chance (ou la malchance) d’en croiser de près. Aux changements de quart, c’est l’occasion de modifier notre voilure pour l’adapter au nouveau vent. Quel bonheur en fin de nuit de changer ses bottes pour ses chaussons. Bientôt on changera nos tongs pour des… tongs de nuit !
De plus, on commence à mieux connaitre le bateau et donc à mieux anticiper et limiter les manœuvres et les changements de voilure pour moins d’efforts et plus de confort.
Neptune nous a finalement écouté et nous a programmé un peu moins de vent : un peu de plus de 20 nœuds quand même qui nous donne une bonne vitesse. Le GPS a même enregistré un surf à 19 nœuds !! Mais on maitrise mieux et la fatigue se fait moins sentir. Le rythme se prend. Les habitudes se créent. On cherche moins nos affaires dans le bateau. La transmission météo par satellite refonctionne depuis La Corogne et on peut prendre nos options avec sérénité. On cherche à prendre du vent de Nord dans les flux de Sud qu’apportent nos jolies dépressions d’automne. Mais on cherche aussi à avoir du vent pour bien avancer : ni trop faible, ni trop fort !
Et nous traçons notre sillage dans l’Atlantique, presque tout droit vers Madère !
Et on prend des moments sympas pour vous écrire !


jeudi 9 octobre 2014

Petite pause à La Corogne

Nous vous avions laissés à notre départ de la France vers Madère. Beaucoup de choses à vous raconter depuis : L’aventure est riche et vivante !
On est donc partis de Pornic avec notre trinquette en place et tous les pleins faits (eau pour boire, gasoil pour faire boire au moteur, rhum pour si on avait plus d’eau, et denrées fraiches pour nos petits plats en route…).
Départ très calme avec deux jours dans la pétole (pas ou très peu de vent) où on en a profité pour contempler cette grande mer qui nous entoure et même dès fois regarder notre reflets dans l'eau. Mais ça ne devait pas durer. Le vent s’est levé, levé, levé ! Voir trop levé et c’est parti pour une traversée express du Golfe de Gascogne avec des pointes à 45 nœuds de vent (80 km/h). Autre chose que notre galop d’essai vers les Scilly dans des conditions presque idéales !

Quel joli ciel ! ... prélude à la tempête !

Cétait l’occasion de tester la solidité du bateau et de l’équipage. Ouf ! Tout est solide et on peut continuer ;-)
On croise nos premiers cargos. Impressionnant par la taille !! 

Des voisins imposants !

Pour fêter cela et aussi parce que ça avait bien secoué, l’équipage a décidé à l’unanimité de faire une pause de repos et de remise en ordre du bateau à la Corogne (pointe nord-est de l’Espagne). De plus, on devait régler un problème de réception des fichiers météo par satellite. On y a dormi deux nuits au calme et ensemble (ben oui, les quart à deux quand on fait beaucoup de manœuvres, ça laisse peu de temps pour se voir !). Un petit nettoyage de notre Glloq qui avait eu la mauvaise idée d’avaler une vague (ou plusieurs petites ;-) et on est parés.
Le tour de l’atlantique, c’est cool qu’ils disaient ! Ben ils ont (un peu) menti ou ils parlaient pas de la même période !  On nous avait pas dit que le départ serait aussi venté (ou on l'avait mal vu!). En tout cas, pour l’instant c’est pas encore bronzette mais bon, c’est pour bientôt.
Un peu de tourisme et une assiette de chipirons plus tard, c’est reparti. Direction… Madère (oui ! Encore ! Et alors ?).