mercredi 26 novembre 2014

Pas très vert ce cap...

Nous voilà en République du Cap Vert. Première sortie de l’Europe et on va même ouvrir une bouteille de Champagne ce soir pour fêter ça !

Terre ! Terre !



On est arrivé ce matin, poussé par les alizés. Cette fois-ce, on a pas tenté l’arrivée de nuit à Minelo – visiblement très déconseillée – et on a attendu le soleil pendant 3 heures à la cape.

Le soleil est au rendez-vous (et à l’heure !)

La pêche est toujours aussi bonne puisqu’on a retrouvé ce matin un petit calamar sur le pont. Quand on va sortir les hameçons, ça va donner !!

Glloq est à la marina (et on le regrette pas puisqu’il y a plus de 15 nœuds de vent (30 km/h) dans le mouillage… et même dans la marina ! Il est donc en sécurité et demain, on continue le tourisme sous le soleil et 30°C, puisqu’on a fait les formalités ce matin et que nos passeports sont tamponnés.

La baie de Porto Grande à Mindelo

Retour du marché avec fromage de chèvre local et confiture de papaye

Il se dit ici, que le volcan de l’île de Fogo serait en éruption mais on a pas vérifié faute d’Internet. On va peut-être sauter cette escale prévue lorsqu’on quitterait l’archipel.

A bientôt pour vous parler des iles du Cap Vert et certainement de Santo Antao vers laquelle on fera un saut.


lundi 24 novembre 2014

Ca file vers le Cap Vert !

Ca y est ! Youpi ! On y est ! ... dans les alizés ! Enfin… depuis le temps qu'on les attends et qu'on nous les promet !
Déjà plus d'une journée qu'on a pas réglé une voile : le vent est stable en direction et en vitesse et c'est l'autoroute vers le Cap Vert avec 15 bons nœuds du Nord
Est.

Après un départ de la Gomera dans le très calme, une bonne journée de vent assez fort de 25 nœuds de face qui nous a rapproché de la Mauritanie, puis encore une
journée de pétole (aucun vent), c'est enfin la belle vie. Le vent pousse Glloq directement vers le Cap Vert et on profite du soleil dans le cockpit. Douche à
l'extérieur, repas à l'extérieur, sieste à l'extérieur et activités culturelles à l'extérieur : Jacques s'initie au sextant et Gaëlle travaille son bronzage.

Pour le sextant, le bateau ne s'est pas retrouvé localisé dans la chapelle Sixtine à Rome (comme dans Tintin) mais on avait une erreur de longitude de presque 100
milles par rapport au GPS (7 minutes d'écart dans l'estimation de l'heure du midi solaire) ! Heureusement la latitude était correcte.

On a enfin vu nos premiers poissons volants et même récupéré un tout petit sur le pont. (A J2M : Ca y est ! Ca c'est fait ;-)
La dernière fois que Jacques avait vu un gobi (le nom courant des poissons volants), c'était y a bien longtemps, et c'était le pêche-promenade de ses parents !!

On prévoit encore deux jours environ pour arriver à Mindelo au Cap Vert (sauf si on ralentit volontairement pour nous ménager une arrivée de jour). Pour l'instant, on
est par 19°00' N et 22°51 Ouest. On vous laisse regarder sur une carte.

A bientôt pour de nouvelles nouvelles (dès qu'on a Internet et quelques photos).

lundi 17 novembre 2014

Rando à la Gomera

C’est après un cours trajet d’une dizaine d’heures que nous avons rejoint La Gomera, petite ile à l’ouest des Canaries, il y a deux jours.
Un bon vent au portant sur une grande partie de la route et un peu de près sur la fin.
Nous avons longé Ténérife sur la côte sud en espérant pouvoir observer baleines pilotes et grand dauphins qui nichent sous ces contrées. Malgré les appâts dont nous étions équipés - qu’on voit sur la photo - nous n’avons vu aucun des deux, mais notre route nous a néanmoins permis d’observer de loin un bête ressemblant à un globicéphale d’après les photos de notre guide maritime.

Si avec ça on attire pas les dauphins... la pub ment !! 

San Sébastien, la capitale de la Gomera, est la jolie bourgade où Glloq s’est installé ces jours-ci. Une petite ville très agréable, tranquille avec de jolies rues piétonnes où vous avez la chance de pouvoir visiter une des innombrables maisons de notre ami C Colomb. Cette demeure là, aurait, d’après Voici et Gala, abritée sa maitresse. Nous sommes passés le dimanche, donc nous n’avons pu entrer pour vérifier ces dires.

La maison de Christophe C (mais il était pas là!)

Presque tout le monde à un balcon avec vue à la Gomera 

Aujourd'hui, levés tôt, en prévision d’une randonnée dans le centre de l’île. Ça nous a permis d'entendre chanter les canaris des Canaries. 

Le sommet, el Garajonay, rejoint via un des bus locaux de Lina 1, est notre point de départ. Notre promenade de 10km dans la montagne, le long de la vallée de Hermigua, nous fait découvrir les paysages très variés de cette île. Nous démarrons sur un paysage de plantes grasses ou sèches au sommet, pour traverser une forêt humide, souvent dans les nuages, où des mousses épaisses font concurrences aux fougères et aux lichens et terminons près de la mer parmi les palmiers.


Bien dégagé en haut - avec 15°

Très très humide au milieu - avec 20°

Et luxuriant près de la mer - avec 28° (on enlève les pulls)
Au secours, un Canarien poursuit Jacques

Nous rejoignons San Sébastien par bus de nouveau, mais cette fois, par la Lina 2 qui remonte par le nord de l’Ile.

Notre soirée est consacrée à la préparation du départ vers le Cap Vert prévu demain.
Un petit tour au supermarché pour refaire le plein de frais et de moins frais mais plus liquide comme du vin espagnol, un petit tour à la station service pour refaire le plein de gazoil pour Grand Glloq et essence pour Ti’Glloq (son annexe) et enfin un retour sur Glloq pour attaquer l’apéro.
Nous prévoyons une bonne semaine de navigation pour rejoindre le Cap Vert. La météo prévoit un temps variable : début calme avec l’anticyclone puis un front de 25 nœuds qui a prévu de pointer son nez.

Bises à tous et à bientôt pour des nouvelles du Cap Vert.

vendredi 14 novembre 2014

Une semaine à Ténérife

Oups ! Déjà une semaine ! Que le temps passe vite à Santa Cruz !
C'est long, toutes ces activités partagées entre les visites et l'entretien de notre cher Glloq.

Et oui, il faut l'entretenir mais aussi terminer les préparations que nous n'avons pas faites ou régler les inattendus. J2M disait que nous serions 'prêts pour partir à notre retour' ? Alors… on termine de se préparer … jusqu'à notre retour ;-)

Notre Glloq est de mieux en mieux : Il est maintenant doté de feux à LED en tête de mât et comme éclairage intérieur (80% de consommation de moins la nuit), il a un nouveau pré-filtre à Gasoil (l'ancien avait tendance à fuir légèrement dans le compartiment moteur), on a refait une couture du génois à un endroit d'usure, il est équipé d'une carte GPS des Antilles (c'est mieux tout de même et, en plus, on a avec toute l'Amérique du Sud au cas où on bifurquerait) et il a un tout nouveau 'poisson' pour son hydro-générateur (il s'agit de l'hélice immergée car l'ancienne a décidé, lors de la route depuis Madère, d'aller visiter les grands fonds et repose certainement vers 2000m sous la surface).
Il est content le Glloq avec tout ça. Et nous aussi même si ça nous a pas mal occupé.

Des doigts de fée !

Mais parlons tourisme et de l'ile de Ténérife.

En arrivant, une question vient tout de suite à l'esprit : 'Y a-t-il du pétrole dans le port de Santa Cruz ?'. En fait : Non ! Mais, il y a quand même 3 plates-formes stockées là !

Nous, on a pas de pétrole, mais on a des idées !
Sitôt passé cette considération écologico-économique, on débarque et on s'inquiète du climat car même les arbres ont des pulls à cols roulés par 25 degrés ! Etrange !

Ils sont habillés pour l'hiver !
Un petit tour de la veille ville - La Luguna – nous donne un aperçu de l'architecture canarienne : Tout en balcons sculptés et en pierre travaillée.

Des vestiges du XVIe conservés par le beau temps ! 

Ici, on construit en pierre de lave ! Y en partout ! 

On ne s'est pas arrêté à ça et on a loué une voiture pour aller voir le volcan de plus près !

Le Teide est tout de même le plus haut sommet d'Espagne avec ses 3718 mètres et on se doit de le saluer. Et quelle virée ! Sitôt écartés de la côte, les paysages sont splendides et varient à chaque virage (on regrette même de pas l'avoir fait à pied). On passe de la plaine de lave noire, au gravier, aux monts type 'Monument Valley' puis aux champs de roches brillantes et cassantes comme si le volcan venait de les cracher.

Belle bête, non ? 

Respect à ceux qui ont tracé la route dans ce champ de roche 

Ombres d’un couple de Teidéens d’un jour !

Désolé, on a un peu craqué sur le nombre de photos et c’est pas fini !!

Le Teide rend fou ! Attention ! 

De la géométrie dans le chaos

Et c’est pas fini ! On en a encore…

Un clin d’œil aux Portugais, rois du pavage, qui ont ici des concurrents de haut niveau 

Le Teide au couchant : Admirez le relief ! 

Y en quand-même qui arrivent à pousser ! Félicitations pour l’effort ! 

Dans cette terre Espagnole, on garde un peu du continent dans nos assiettes avec la charcuterie, le fromage et le vin de Ténérife (plutôt sympathiques).

Du vin local et très bon 

De la bière locale et très bonne (moins que la Sartroubière, tout de même !)  

Demain, on quitte - enfin - Ténérife en direction de La Gomera (toujours au Canaries).
Pour les amateurs de météo, jetez un coup d'œil à ce qui arrive vers le Cap Vert et les Canaries en fin de semaine prochaine : Ca va souffler !

Bises et à bientôt

vendredi 7 novembre 2014

Les Canaries : Nos dernières terres d'Europe

Salut à tous,

Un très court post pour vous annoncer notre arrivée aux Canaries, sur l'ile de Ténérife - finalement sans passer par la réserve naturelle des iles Selvagens !

Terre ! Terre ! L'arrivée sur Ténérife au petit matin

Après une nuit dans la baie de Antequera, nous voici à Santa Cruz de Tenerife où nous entamons quelques visites sympas qu'on ne manquera pas de vous raconter.

La jolie baie isolée d'Antaquera

A bientôt pour des détails car on va voir la vieille ville...

lundi 3 novembre 2014

Madère : Un volcan dans la mer !


Porto Santo, un "port saint" qui avait été découvert lors d’une tempête par les conquistadors et leur avait servi d’abri.
Nous sommes restés 2 ou 3 jours à Porto Santo (tiens, on commence à mal compter le temps ! Youpi !). Le temps de faire une petite grimpette sur les volcans et d’admirer la végétation tropicale - avant-goût des Antilles - et de voir les différentes facettes géologiques de l’île.

Du sable blanc sur des galets noirs ! Y a du y avoir du volcan !



La ville abrite bien sûr une des maisons de Christophe Colomb comme beaucoup dans la région ! Va-t-on le croiser un jour cet homme célèbre ? 


Puis, c’est le départ vers l’ile de Madère sous le soleil mais sans vent (la photo ne ment pas !).

Pas trop de vent, cette fois ;-)

Heureusement, on a que 30 milles à courir (où plutôt à voguer ;-) et ca sera fait bien rapidement grâce à une risée Perkins (comme dirait Jean-François, c’est à dire au moteur).

Notre première escale à Madère sera dans la baie da Abra, tout à fait à l’est et qui montre clairement la formation volcanique de l’ile. Les coulées de lave sont visibles dans l’érosion de la roche. Une petite rando pour se détendre les jambes et nous voila de retour au mouillage dans une ravissante baie.

Quel beau bateau. Vous le reconnaissez ?

La baie da Abra et… Glloq (encore !)

La nuit sera ventée avec des rafales dépassant les 30 nœuds. Deux voiliers qui nous avaient rejoints ont dérapé leurs mouillages heureusement sans dégât.
Au petit matin, direction Funchal, la ville principale de l’île pour faire un peu de tourisme.

La ville est superbe, aérée et agrémentée de jardins tropicaux. Toutes les rues sont pavées en noir et blanc. Du fait main qui nous impressionne quand on est habitué au bitume.

Du pavage d’artiste
Cette escale est aussi l’occasion de déguster des Lapas (des patelles en français qui sont de délicieux fruits de mer locaux).

Ça vous rappelle pas une spécialité culinaire dans ‘La Cité de la Peur’ ?

On voulait visiter les montagnes de l’intérieur des terres et on a eu la chance de tomber – grâce une courte enquête à l’office du Tourisme et au bus local – sur la fête de la châtaigne à Curral das Freiras. Elle a lieu chaque week-end de la Toussaint et regroupe folklore et dégustation de toutes sortes de préparations à base de châtaignes… mais aussi de bœuf !
Des stands présentent des demi-bœufs entiers qui sont découpés au fur et à mesure pour constituer des brochettes géantes sur des pics en bois que chacun cuit à son goût. Original et délicieux.


De la viande fraiche coupée du demi-bœuf
On déguste dans une ambiance de montagne : entourés de randonneurs et humidifiés par les nuages qui traversent le village.

Vive la cuisine de plein air !

 
500 mètres plus bas, de retour au niveau de la mer, on croise enfin Christophe Colomb qui passait avec sa Santa Maria à quelques mètres de Glloq. Sympa de croiser de célèbres marins ! Nous en prendrons de la graine !

Christophe C qui se rendait certainement à une de ses nombreuses maisons !
 Demain, on quitte notre mouillage en face de la marina de Funchal en direction des Canaries avec une possible escale rapide dans les îles désertes de Selvagens si on a réussi à obtenir le permis de séjourner dans la réserve.