lundi 29 décembre 2014

Sainte Lucie : Rodney Bay et Marigot Bay

C’est le départ de la Barbade à la tombée de la nuit. Mais sans oublier de passer à bord d’Adélie pour saluer Dominique et Marie-Lise qui restent pour leur visa pour les USA en vue de leur escale en Floride sur la route qui doit les amener vers le Nord et les glaces. A l’opposé de Didier qui prévoit une croisière en Terre de Feu en février (puisqu’il préfère passer au dessus de tropique sans s’arrêter et aller se cailler dans le grand Sud). 
On a fait les formalités de départ : On a la fameuse Clearence des douanes qui nous permettra d’être acceptés à notre arrivée par la mer dans le prochain pays. 
Notre GPS après son reset est de nouveau en pleine forme (mais il a oublié notre route passée et on ne verra pas s’afficher les 10000 miles sur le cumul). Par contre, le moteur de notre annexe Ti Glloq est toujours malade et on a décidé de le remettre dans son coffre en attendant d’avoir acheté une nouvelle hélice pour sa pompe à eau. La rame est bonne pour la santé et ça permet de lier connaissance. 

Une navigation de nuit ‘à tire d’aile’ - comme d’hab - et les quelques 100 milles sont avalé à près de 7 nœuds pour arriver au petit matin au nord de Sainte Lucie. 

Sainte Lucia et ses fameux pitons
Sainte Lucia et sa fameuse bière Piton !

Nous voila mouillés à Rodney Bay : Un mouillage au calme (avec un peu de zouk envoyé de la plage quand même lors des fêtes du week-end). Un petit tour à la marina le samedi et nous voila autorisés sur le territoire après avoir donné quelques Dollars Caraïbe en échange du sourire de la douanière (Le sourire, c’est une blague… mais pas les dollars !) 
On a atteint l’arc antillais à Sainte Lucie et maintenant on a plus qu’à se promener du nord au sud en profitant des alizés au vent de travers et en s’abritant au besoin sous le vent des îles. 

La côte sous le vent, magnifique et sauvage mais pas bon d’y mettre son Glloq

Le mouillage de Rodney Bay est énorme. On y trouve au mouillage des parquebots de centaines de personnes, de ravissants vaisseaux comme Glloq, comme des yachts aussi superbes qu’énormes. 

Rodney Bay, protégé du vent de l’Atlantique par une langue de terre
Le yacht de Christophe C, encore lui. Nous n’avons pas vu sa maison ! 
Boat people dans les Caraïbes : vacances en mode sardine sur un cata de tourisme
Boat boy vendeur de fruits et légumes frais
 
On restera deux jours à Rodney Bay : Un pour dormir car la reprise des quarts depuis la Barbade nous a un peu fatigués et un pour les formalités et une très courte visite. 
Puis c’est le départ pour Marigot Bay : Un mouillage sous les cocotiers. Une grande route de 5 milles nous attend et le temps de hosser la Grand Voile, il faut déjà l’affaler. 
Le mouillage est superbe. On mouille aussi près que possible de la plage pour éviter de pagayer deux heures, on se précipite à l’happy hour du bar en face de Glloq et on s’endort. 

Marigot Bay, petite baie bordée de cocotiers
Ti’Glloq réparé d’une panne avant qu’il nous en fasse une autre :-(

Le lendemain matin : Douanes encore (et oui, on s’en lasse pas !) et on est autorisés à sortir de Saint Lucia. Y a plus qu’à se mettre en route vers la France d’Outre Mer. 
La Martinique vue de Saint Lucia. Nous arrivons !


jeudi 25 décembre 2014

Merry Chrismas from Barbados

Nous vous souhaitons à tous un très joyeux Noël.
De notre Glloq, sous le soleil, nous levons notre verre de Ti’Punch à votre santé.

Le Père-Noël sur Glloq ! C’est vrai que nous avons été très très sages

Glloq depuis notre arrivée il y a trois jours, est mouillé à Carlisle Bay. Comme sur  les photos de voyagiste notre baie est d’une belle eau turquoise bordant une plage de sable doré et fin.
Nous sommes à quelques minutes en annexe de Bridgtown, la capitale de la Barbade.

C’est beau une baie la nuit !

La Barbade, petite ile en amont de l’Arc Antillais est tout en surprise : une banlieue américaine posée sur une baie turquoise où les hommes parlent aux oreilles des chevaux qui se baignent dans la mer !

Clin d’œil à Léa en voyant ce cheval au bain

On nous avait annoncé une ambiance British, le paradis du Tea et du Cricket. Au final, Brightown ressemble plus à une petite banlieue américaine : fastfoods comme seuls restaurants, petites maisons en bois peint avec portique, dinde de noël dans les supermarchés et habitants plutôt obèses.

Fastfood 'Chefette', beurk pas chouette ...

Meilleur choix pour Jacques : le jus de coco !

Notre repos, bien mérité après notre transat, est un peu perturbé par deux petites tuiles Glloquiennes.
Le moteur de Ti’Glloq, notre annexe, qui s’est encrassé et nous a laissé en rade hier soir en plein milieu de la rade ! Le retour du port à Glloq se serait fait à la rame si nous n’avions trouvé un bon samaritain allemand qui nous a traîné dernière son annexe jusqu’à Glloq. Notre sympathique allemand a du le regretter, car le moteur de son annexe a calé juste après nous avoir laissé et il a rejoint son voilier à la rame !!!!
Notre autre tuile concerne le frigo qui fait des siennes en ne marchant qu’au mini-mini et en permanence. On en vient à regretter votre hiver et ses floquons car nous manquons de froid ! Jacques a changé les câbles électriques pour de plus gros, ce qui limite grandement la consommation électrique. On a récupéré l’adresse d’un frigoriste au Marin (en Martinique) qui pourra nous dépanner si on ne réussi pas à le refaire fonctionner correctement.

Du coup, depuis deux jours, les vacances de Jacques à la Barbade sont un peu beaucoup occupées à faire du dépannage sur le moteur de Ti’Glloq et à toutouiller du frigo.

Dans tous les cas, cet après-midi – Frigo et Ti’Glloq en forme ou non -  nous mettons les voiles, direction Saint Lucia où nous passerons quelques jours avant de rejoindre la Martinique pour le réveillon du nouvel an.

Bye bye Barbados ...

dimanche 21 décembre 2014

On est de l'autre côté !!

Salut à tous !

Vous lisez actuellement un des articles les plus courts du blog.

On est arrivé à 4h30 locale (encore de nuit... décidément) et Glloq est mouillé à Calisle Bay en face des cocotiers.
On a fait les formalités et on est donc légalement touristes à la Barbade en train de boire une bière locale et un coca tout aussi local (ou presque...).

A bientôt pour des nouvelles plus complètes.

vendredi 19 décembre 2014

La fin s'allonge... ?

Vous nous croirez pas...
On a croisé un oiseau et on a un peu discuté avec :
"D'où viens-tu oiseau de mer ?
J'arrive d'une grande ile,
vous annoncer que la terre
est proche de quelques milles"
Et là, un cœur a repris...
"Matelot, le vent est bon,
la cambuse pleine de jambon,
... (la suite ne s'applique pas à notre cas ;-)

Oooops ! On dirait que ça nous fait pas que du bien le grand air.

On y arrive donc, à cette grande île ! Et d'après le GPS, ce serait le Barbade.
Ouf ! C'est comme prévu !
Mais on y arrive doucement ! Tout doucement ! Avec mois de 10 nœuds de vent
depuis quelques temps et ça continue à faiblir (l'anémo donne 4 nœuds à
l'instant), on
avance péniblement à 3 nœuds et ça nous ferait arrive demain samedi.

Direction Carlisle Bay et son mouillage car sonne l'heure de la bamboche
attendue de si longtemps (on a même mis des bulles au frais pour l'occasion).

jeudi 18 décembre 2014

Cinq mille milles

Il nous reste 165 milles avant la Barbade (on a un peu ralenti faute de
vent). Ça nous donne une arrivée probable autour de vendredi soir... Inch
Allah.
Mais surtout, on va passer dans quelques heures le cap des 5000 milles
parcourus depuis notre départ de France (pour les non marins, ça fait 9260
km et ça n'a rien à voir avec les 500 cents qui font 5 euros ou les 5
million millions qui font... rien). Champagne !

Glloq se comporte très bien et on est pressé de fouler le sable des plages
dorée de la Barbade.

On toujours aussi bredouille à la pêche malgré un nouvelle essai : Pas
d'algues cette fois... mais pas de poisson non plus.

Jacques se perfectionne en navigation astro et joue régulièrement avec le
sextant. On en est au niveau 'point aux étoiles' et l'ensemble des calculs
est informatisé dans Excel. Ca évite l'utilisation des tables (mais pas des
éphémérides). Et ça devient alors très simple : Une mesure, une ligne dans
les éphémérides et hop : une droite de hauteur ! Il a aussi presque réussi
à trouver quand Pamela Anderson doit rentrer dans l'eau 8-)
On s'absorbe aussi dans la lecture et on s'échauffe déjà pour la baignade.

J2M et Didier nous avez promis un régime 'automatique et naturel' en nav.
On a pas l'impression d'avoir beaucoup fondu. Peut-être la faute à notre
régime type 'sud-ouest' (qui vaut bien le régime crétois) qui inclus nos
apéros quotidiens et de bons plats comme ce soir avec la pizza maison au
jambon de pays et trois fromages.

Quelques photos sont à venir dès qu'on aura un bon internet pour illustrer
tout ça.

Plus d'infos sur l'affaire Pamela qui a peut-être éveillé votre curiosité :
Pour ceux que cela peut amuser. Le problème est de trouver à quel endroit
du rivage Pamela doit entrer dans l'eau pour arriver le plus rapidement
possible au baigneur sachant qu'elle court trois fois plus vite qu'elle
nage. Ok, c'est pas un jeu qui amuse tout le monde mais moi oui. Et ça fait
longtemps que je cherche assez régulièrement (sans Google bien sur)!

lundi 15 décembre 2014

Il y a le ciel, le soleil et la mer...

Merci de tous vos commentaires qui nous font très plaisir et rendent nos connections très sympas (on les a fait renvoyer vers notre mail par satellite).

Glloq avance vers l'inconnu. Le moral de l'équipage est bon. Le pain est bon. Le rhum est bon. Le vent est bon mais faible. La pêche n'est pas bonne mais... on a
quand même décidé de continuer la transat !
Car - vous vous en doutez surement - chaque jour on fait un point et on décide si on continue ou si on s'arrête. Aujourd'hui, on continue à l'unanimité. D'autant plus
qu'on est plus qu'à 550 milles de la Barbade.

Après presque deux jours de calmes qui nous ont obligés à mettre le moteur pour l'électricité, nous voila repartis de plus belle. Glloq a sorti ses ailes et on va
pouvoir renouer avec des journées à plus de 150 milles.
Mais la météo nous prévoit des vents de 10 à 15 nœuds maxi de l'arrière et ça risque de faire flancher notre moyenne de 6 nœuds depuis le départ du Cap Vert. On va
pas se plaindre, ça vogue tout seul ! On devrait arriver quand même ce week-end.

Finalement, on a choisi d'arriver à la Barbade.
Bon d'ac, elle a pas été découverte pas Christophe C. Il l'a raté à chaque voyage ! Et ça se voit puisqu'elle a pas le nom du saint d'un membre de sa famille.
Mais elle a longtemps été le point d'arrivée des transats avant le développement de grosses marinas (en particulier celle du Marin en Martinique). Alors on cède à la
tradition et on va aller mouiller dans Carlistle Bay.
En plus, elle est sur la route et ça demanderai un détour d'y aller plus tard.
A ce qu'on dit, la Barbade est très british et on va devoir sortir les blazers et nos casquettes 'Glloq' pour aller à la Douane.
On prendra le thé à Tea Time, un fish and chips et une bière au pub et... un Ti'Punch en terrasse !!

Revenons aux choses sérieuses : Une compétition bat son plein sur Glloq avec une épreuve chaque jour. C'est le concours des plus belles miches !
Ben oupaip ! 'faudrait pas que faire du pain devienne la galère. Alors, on en fait un jeu.
Pour l'instant, on est tous les deux exequo malgré tous les critères : Goût, Aspect, Décoration,... La méthode est libre (levain ou pas, temps de levées, eau avant
d'enfourner, grignes,...) mais les ingrédients limités. Interdiction en particulier de passer au supermarché !

Notre régime de bananes est mûr. Et comme prévu, toutes en même temps !
Même si on l'avait prévu et qu'il n'en reste que quelques unes. On essaie les bananes séchées qui se font bronzer tranquillement dans le cockpit en attendant qu'on
les engloutisse à l'apéro.
Tiens - à propos - 'faudra qu'on fasse du pain à la banane...

On a un nouveau taud de soleil... confectionné à partir d'une bache à 9€ et de quelques bouts de sangle cousus. Message à Christophe Priat (de Jade Voile): Rassure-
toi, Christophe, tout ce que tu m'as appris sur la voilerie ne me sert pas qu'à bricoler des tauds avec des baches et des sangles ;-)

Quand à la pêche, on s'est lancés hier : Réflexion, conception et montage de la ligne, avec notre nylon à thon acheté au Cap Vert. Hop c'est parti ! En deux bonnes
heures, on a pêché des algues à 5 reprises !
'Faut dire qu'il y en a un peu partout des algues flottantes ! On même traversé une sorte d'ile d'algues de 500m² qui a fait un joli bruit soyeux sur la coque
(j'espère que ça participe au carénage!). Il y en a tellement depuis quelques jours que notre ami hydro – grand producteur d'électricité – est régulièrement empêtré
dans une grosse touffe d'algues et ne produit plus rien, ce qui nous oblige à le remonter assez souvent.
Pourtant on se trainait à 2 ou 3 nœuds. On va peut-être essayer avec un autre bas de ligne... ou aller au marché en arrivant !

vendredi 12 décembre 2014

C'est la mi-temps

On fait tous les jours le rituel, à 12 heures GMT, de tracer notre position
sur la carte.
Et là, on marque la moitié du parcours : Il nous reste moins de 900 milles
avant la Barbade (si on s'y arrête en arrivant...). On est actuellement (le
12 à 19h30 GMT) à 13°54N 44°37W
D'ici, on voit presque déjà les cocotiers !
Bon ! Va quand même falloir décider de notre première escale… La Barbade ?
Sainte Lucia ? La Martinique ? Comment décider ?
Celle qui a une plage de sable blanc avec des cocotiers ? Toutes !
Celle qui a une eau turquoise à 28 degrés ? Toutes !
Celle qui a un stock de Ti Punch et de langoustes disponibles ? Toutes !
Argh ! Que la vie est difficile !

Plus de pain frais ! Pas de problème, on fait du pain maison. Deux belles
miches sont sorties du four aujourd'hui!
On a invité tous nos voisins pour le buffet. Personne n'est venu ! Il faut
dire qu'on a vu cette nuit le premier bateau depuis 7 jours. Un cargo nommé
Hector qui est passé à plus d'un kilomètre. C'est vrai que l'océan est un
des plus grands déserts ! Mais quel joli désert !

Hier, Glloq a un peu ralenti (moins de vent) et, du coup, on produisait
moins d'électricité. Il a fallut mettre le moteur pendant une heure pour
recharger les batteries. C'est contrariant pour un voilier mais bon...
c'est le cas de la plupart. Si on reste à une heure de moteur pas semaine,
ça reste très acceptable !
Un moteur c'est bruyant ! Alors on a trouvé une solution : Pendant qu'il
tourne, on met la musique à fond et hop... le moteur disparait !

Puisqu'il semble y avoir des réactions à l'idée de Yannick pour le charter,
nous proposons dès l'arrivée aux Antilles de mettre en place sur Internet
un Glloqithon pour lever des fonds et permettre à tout le monde de venir
nous rejoindre à moindre frais sur les îles paradisiaques avec cocotiers et
eau turquoise.
Bien sur, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues, si quelqu'un a un
avion à prêter – même ancien -, quelques litres de kérosène ou souhaite
piloter, n'hésitez pas ! (de toute façon, nous on sera pas dans l'avion ;-)
Sinon, vous pouvez aussi venir en bateau, Monique semble motivée pour
refaire du bateau et elle voudra surement faire skipper !
Plus sérieusement, si certains veulent et peuvent venir nous rejoindre,
vous êtes les bienvenus sur Glloq pour quelques milles ensemble ou
simplement un bon moment.

La Transat, c'est la route de la découverte mais aussi la route du commerce
des esclaves. Mais même si il faut s'en souvenir, on va pas vous faire un
article sur le sujet.
En tout cas, à notre arrivée, on se rappellera rapidement que c'est surtout
la route du Rhum !! Vive le punch !

lundi 8 décembre 2014

Deja 5 jours de transat

Et voila ! Glloq file tranquillement vers les Antilles.
A nous les West Indies - les Indes de l'Ouest - comme disent les anglais (qui n'ont toujours pas corrigé l'erreur initial de Christophe Colomb !).

Depuis maintenant 5 jours et pour encore une dizaine d'autres, il n'y a plus de 3G, on a rangé les portes-monnaie, les téléphones et sorti les casquettes, et les
maillots de bain (dès fois qu'un voisin nous voie dans une tenue plus légère).
Plus de bateau identifié sur l'AIS, plus aucun message sur le canal 16 de la VHF depuis 5 jours. Pas de pirate, pas de bateau gaulois non plus, pas de frégate
anglaise ni de galion espagnol.
On se prépare quand même à la riposte au cas où la perfide Albion chercherait à nous reprendre les iles françaises. On a en particulier sorti les cuillers à pots (on
laisse ceux qui font les yeux ronds se documenter sur le sujet à grands coups de Google et nous faire part d'un éventuel lien avec les yaourts ;-)

30° Celcius degrés, 30° du vent arrière, 150 milles par jour pour l'instant, la belle vie. On a passé le quart du parcours et on devrait être au tiers demain. Dans
tous les cas, le chemin le plus rapide pour arriver à la terre est maintenant 'tout droit'.
On est vers 14°30'N 34°40'W et la carte nous indique 6340m de fond. On n'ira pas ramasser des langoustes en apnée !

Le cockpit est devenu la salle de bain, la salle à manger et la salle de lecture et plus rarement la salle de manœuvre.
Glloq se débrouille en grande partie tout seul et on a beaucoup de temps pour lire et étudier notre arrivée : A la Barbade ? A la Martinique ? Au Cap Horn ?... Non,
là on serait trop sud !
Même si l'éolienne est un peu fainéante au portant, le panneau solaire et surtout notre hydrogénérateur assurent le coup et rechargent les batteries pour alimenter à
la fois Tim notre brave pilote et le frigo.

On regarde tous les jours nos bananes qui restent vertes dans le petit hamac - on devrait peut-être dire un branle ;-) - qu'on leur a confectionné. Elles devraient
être mures quand on arrivera aux Antilles.
On va bientôt manquer de pain et il falloir faire de la boulange pour en manger avec les fromages.

Rassurez-vous, on a encore du rhum même si c'est du rhum des canaries et qu'on attend avec impatience le rhum agricole.
Comme le dit Claude, même si le citron suffirait contre le scorbut, on continue à ajouter un peu de rhum pour aseptiser ;-)

A bientôt pour des photos... dans les tons bleus.

jeudi 4 décembre 2014

Cap à l'ouest !

Le grand départ a eu lieu : On a levé l'ancre de Sao Nicolau hier soir.
Le mouillage et la ville de Tarrafal étaient super !

Le nord de Tarrafal et ses falaises qui abritent le mouillage

 
La plage de sable noir et le mouillage. Joli et tranquille !

On a débarqué, fait un restau avec du poisson grillé très très frais, pris un café du Cap Vert et tout rangé. Un jeune gardien a surveillé notre annexe posée sur la plage pour quelques escudos.

La ville et son petit port

Et nous voila après la nuit au large de l'ilha de Fogo - L'ile du feu qui porte bien son nom puisque le volcan qui la constitue est en éruption depuis une semaine.
L'ile est en cours d'évacuation mais les quelques fumées qui s'échappent de son sommet ne sont pas très impressionnantes.

Le Fogo en éruption qui fume 
C'était un point de passage qui nous tentait pour sortir du Cap Vert et et dans une heure - vers 12h GMT - on empanne et on part Sud Ouest vers les Antilles en plein dans la veine des alizés.
Les alizées sont pour l'instant autour de 15 nœuds et proches du 12ème parallèle que nous devrions rejoindre dans 2 jours environ (on est autour de 15°N).

Alors rendez-vous dans 2 ou 3 semaines et 2100 milles nautiques, à la Martinique ou à le Barbade si on a décidé de s'y arrêter...
Préparez les Ti-Punch, on arrive !!

mardi 2 décembre 2014

Le Cap Vert : plus ou moins vert selon les iles


Déjà quelques jours passés au Cap Vert et on voit bien que la légende de l’accueil des Capverdiens n’est pas usurpée. C’est un pays où on ne peut pas se perdre ou rester en difficulté. Toujours quelqu’un pour vous renseigner ou se soucier de vous aider.
Le pays n’est pas riche et le salaire moyen reste bas mais les capverdiens sont instruits (certainement grâce à l’école gratuite).
On se promène sans risque et sans être harcelé. Et ça vaut le coup de parcourir les rues des villes et les chemins de traverses, puisque les endroits vus sont superbes et surprenants.

Yo Man ! Give me five ! Bientôt, Gaëlle avec des locks !

Quelques jours passés à Mindelo, la ville principale de Sao Vicente, nous donne une idée du pays : Des bâtiments colorés, des vendeurs de rue (ici on peut même faire réparer ses chambres à air !), des marchés exotiques, et des gens souriants !

Le marché couvert de Mindelo ! Du beau et du bon !

C'est la pêche au chien !

On est bien à l'ombre aussi ! pour boire un grogue, le Ti-punch local !

Contrairement à Sao Vincente, très aride, l’ile de Santo Antao, est l’origine du nom ‘Cap Vert’ (d’après notre chauffeur d’Aluguer – les pick-up ou minibus de transport collectif). Avec une géographie tout en hauteur où de multiples cratères retiennent les nuages, Santo Antao est en parti le grenier agricole du Cap Vert.
Embarqués au petit matin sur le ferry qui relie Sao Vincente à Santo Antao, un taxi collectif, négocié âprement - ce qui veut dire pour nous pas vraiment négocié !! - à 400 escudos (3,8€) nous a permis de rejoindre le centre de l’Ile pour une rando de 4h le long de la Vale D’Paul.
De la mer à la montagne

Un porteur d'eau contemple son cratère !

Le chemin dans la vallée, tout en pavé, traverse un cratère où sont cultivés sur de toutes petites parcelles en escalier des fruits et légumes exotiques ou qui nous le semblent moins (banane, choux, courgette, haricots, manioc, café, papaye, …). L’humidité est constante, il est rare de voir la vallée sans quelques nuages.

Non ! On était pas en avion !

C'est déjà Noel : La crèche est prête !

Il est bon mon café, gringo...

Chacun sa parcelle du cratère pour faire son grogue


Concert improvisé au retour. La musique est partout au Cap Vert.

L’ambiance de la marina de Mindelo est très orientée vers la Transat. On ne demande pas à un bateau si il traverse, mais seulement si il atterrit aux Antilles ou au Brésil !
Beaucoup de français passent par le Cap Vert et c’est l’occasion de faire des rencontres et de comparer les bateaux mais surtout les projets et nos impressions ! Mais pas que des français. Pour exemple, notre voisin catalan avec sa femme et sa fille qui embarque sur son bateau au pavillon belge, 5 équipiers espagnols, français et finlandais.

Hier, derniers préparatifs du Glloq pour la traversée, pleins d’eau, rangement général du bateau, ...
Avant d’attaquer la Transat, on a prévu de faire une pause à Sao Nicolau où … nous sommes aujourd’hui à l’apéro en train de vous écrire ces mots. On aura finalement pas vu Boa Vista : Un bout de Sahara dans l’océan d’après certains de nos voisins de ponton ! Mais bon, ce sera pour une prochaine…

Et demain après un tour à terre à Tarrafal…
départ vers les Antilles en passant près de l’Ilha Fogo et son volcan en éruption.

Bien abrités des alizés derrière les montagnes

mercredi 26 novembre 2014

Pas très vert ce cap...

Nous voilà en République du Cap Vert. Première sortie de l’Europe et on va même ouvrir une bouteille de Champagne ce soir pour fêter ça !

Terre ! Terre !



On est arrivé ce matin, poussé par les alizés. Cette fois-ce, on a pas tenté l’arrivée de nuit à Minelo – visiblement très déconseillée – et on a attendu le soleil pendant 3 heures à la cape.

Le soleil est au rendez-vous (et à l’heure !)

La pêche est toujours aussi bonne puisqu’on a retrouvé ce matin un petit calamar sur le pont. Quand on va sortir les hameçons, ça va donner !!

Glloq est à la marina (et on le regrette pas puisqu’il y a plus de 15 nœuds de vent (30 km/h) dans le mouillage… et même dans la marina ! Il est donc en sécurité et demain, on continue le tourisme sous le soleil et 30°C, puisqu’on a fait les formalités ce matin et que nos passeports sont tamponnés.

La baie de Porto Grande à Mindelo

Retour du marché avec fromage de chèvre local et confiture de papaye

Il se dit ici, que le volcan de l’île de Fogo serait en éruption mais on a pas vérifié faute d’Internet. On va peut-être sauter cette escale prévue lorsqu’on quitterait l’archipel.

A bientôt pour vous parler des iles du Cap Vert et certainement de Santo Antao vers laquelle on fera un saut.


lundi 24 novembre 2014

Ca file vers le Cap Vert !

Ca y est ! Youpi ! On y est ! ... dans les alizés ! Enfin… depuis le temps qu'on les attends et qu'on nous les promet !
Déjà plus d'une journée qu'on a pas réglé une voile : le vent est stable en direction et en vitesse et c'est l'autoroute vers le Cap Vert avec 15 bons nœuds du Nord
Est.

Après un départ de la Gomera dans le très calme, une bonne journée de vent assez fort de 25 nœuds de face qui nous a rapproché de la Mauritanie, puis encore une
journée de pétole (aucun vent), c'est enfin la belle vie. Le vent pousse Glloq directement vers le Cap Vert et on profite du soleil dans le cockpit. Douche à
l'extérieur, repas à l'extérieur, sieste à l'extérieur et activités culturelles à l'extérieur : Jacques s'initie au sextant et Gaëlle travaille son bronzage.

Pour le sextant, le bateau ne s'est pas retrouvé localisé dans la chapelle Sixtine à Rome (comme dans Tintin) mais on avait une erreur de longitude de presque 100
milles par rapport au GPS (7 minutes d'écart dans l'estimation de l'heure du midi solaire) ! Heureusement la latitude était correcte.

On a enfin vu nos premiers poissons volants et même récupéré un tout petit sur le pont. (A J2M : Ca y est ! Ca c'est fait ;-)
La dernière fois que Jacques avait vu un gobi (le nom courant des poissons volants), c'était y a bien longtemps, et c'était le pêche-promenade de ses parents !!

On prévoit encore deux jours environ pour arriver à Mindelo au Cap Vert (sauf si on ralentit volontairement pour nous ménager une arrivée de jour). Pour l'instant, on
est par 19°00' N et 22°51 Ouest. On vous laisse regarder sur une carte.

A bientôt pour de nouvelles nouvelles (dès qu'on a Internet et quelques photos).

lundi 17 novembre 2014

Rando à la Gomera

C’est après un cours trajet d’une dizaine d’heures que nous avons rejoint La Gomera, petite ile à l’ouest des Canaries, il y a deux jours.
Un bon vent au portant sur une grande partie de la route et un peu de près sur la fin.
Nous avons longé Ténérife sur la côte sud en espérant pouvoir observer baleines pilotes et grand dauphins qui nichent sous ces contrées. Malgré les appâts dont nous étions équipés - qu’on voit sur la photo - nous n’avons vu aucun des deux, mais notre route nous a néanmoins permis d’observer de loin un bête ressemblant à un globicéphale d’après les photos de notre guide maritime.

Si avec ça on attire pas les dauphins... la pub ment !! 

San Sébastien, la capitale de la Gomera, est la jolie bourgade où Glloq s’est installé ces jours-ci. Une petite ville très agréable, tranquille avec de jolies rues piétonnes où vous avez la chance de pouvoir visiter une des innombrables maisons de notre ami C Colomb. Cette demeure là, aurait, d’après Voici et Gala, abritée sa maitresse. Nous sommes passés le dimanche, donc nous n’avons pu entrer pour vérifier ces dires.

La maison de Christophe C (mais il était pas là!)

Presque tout le monde à un balcon avec vue à la Gomera 

Aujourd'hui, levés tôt, en prévision d’une randonnée dans le centre de l’île. Ça nous a permis d'entendre chanter les canaris des Canaries. 

Le sommet, el Garajonay, rejoint via un des bus locaux de Lina 1, est notre point de départ. Notre promenade de 10km dans la montagne, le long de la vallée de Hermigua, nous fait découvrir les paysages très variés de cette île. Nous démarrons sur un paysage de plantes grasses ou sèches au sommet, pour traverser une forêt humide, souvent dans les nuages, où des mousses épaisses font concurrences aux fougères et aux lichens et terminons près de la mer parmi les palmiers.


Bien dégagé en haut - avec 15°

Très très humide au milieu - avec 20°

Et luxuriant près de la mer - avec 28° (on enlève les pulls)
Au secours, un Canarien poursuit Jacques

Nous rejoignons San Sébastien par bus de nouveau, mais cette fois, par la Lina 2 qui remonte par le nord de l’Ile.

Notre soirée est consacrée à la préparation du départ vers le Cap Vert prévu demain.
Un petit tour au supermarché pour refaire le plein de frais et de moins frais mais plus liquide comme du vin espagnol, un petit tour à la station service pour refaire le plein de gazoil pour Grand Glloq et essence pour Ti’Glloq (son annexe) et enfin un retour sur Glloq pour attaquer l’apéro.
Nous prévoyons une bonne semaine de navigation pour rejoindre le Cap Vert. La météo prévoit un temps variable : début calme avec l’anticyclone puis un front de 25 nœuds qui a prévu de pointer son nez.

Bises à tous et à bientôt pour des nouvelles du Cap Vert.

vendredi 14 novembre 2014

Une semaine à Ténérife

Oups ! Déjà une semaine ! Que le temps passe vite à Santa Cruz !
C'est long, toutes ces activités partagées entre les visites et l'entretien de notre cher Glloq.

Et oui, il faut l'entretenir mais aussi terminer les préparations que nous n'avons pas faites ou régler les inattendus. J2M disait que nous serions 'prêts pour partir à notre retour' ? Alors… on termine de se préparer … jusqu'à notre retour ;-)

Notre Glloq est de mieux en mieux : Il est maintenant doté de feux à LED en tête de mât et comme éclairage intérieur (80% de consommation de moins la nuit), il a un nouveau pré-filtre à Gasoil (l'ancien avait tendance à fuir légèrement dans le compartiment moteur), on a refait une couture du génois à un endroit d'usure, il est équipé d'une carte GPS des Antilles (c'est mieux tout de même et, en plus, on a avec toute l'Amérique du Sud au cas où on bifurquerait) et il a un tout nouveau 'poisson' pour son hydro-générateur (il s'agit de l'hélice immergée car l'ancienne a décidé, lors de la route depuis Madère, d'aller visiter les grands fonds et repose certainement vers 2000m sous la surface).
Il est content le Glloq avec tout ça. Et nous aussi même si ça nous a pas mal occupé.

Des doigts de fée !

Mais parlons tourisme et de l'ile de Ténérife.

En arrivant, une question vient tout de suite à l'esprit : 'Y a-t-il du pétrole dans le port de Santa Cruz ?'. En fait : Non ! Mais, il y a quand même 3 plates-formes stockées là !

Nous, on a pas de pétrole, mais on a des idées !
Sitôt passé cette considération écologico-économique, on débarque et on s'inquiète du climat car même les arbres ont des pulls à cols roulés par 25 degrés ! Etrange !

Ils sont habillés pour l'hiver !
Un petit tour de la veille ville - La Luguna – nous donne un aperçu de l'architecture canarienne : Tout en balcons sculptés et en pierre travaillée.

Des vestiges du XVIe conservés par le beau temps ! 

Ici, on construit en pierre de lave ! Y en partout ! 

On ne s'est pas arrêté à ça et on a loué une voiture pour aller voir le volcan de plus près !

Le Teide est tout de même le plus haut sommet d'Espagne avec ses 3718 mètres et on se doit de le saluer. Et quelle virée ! Sitôt écartés de la côte, les paysages sont splendides et varient à chaque virage (on regrette même de pas l'avoir fait à pied). On passe de la plaine de lave noire, au gravier, aux monts type 'Monument Valley' puis aux champs de roches brillantes et cassantes comme si le volcan venait de les cracher.

Belle bête, non ? 

Respect à ceux qui ont tracé la route dans ce champ de roche 

Ombres d’un couple de Teidéens d’un jour !

Désolé, on a un peu craqué sur le nombre de photos et c’est pas fini !!

Le Teide rend fou ! Attention ! 

De la géométrie dans le chaos

Et c’est pas fini ! On en a encore…

Un clin d’œil aux Portugais, rois du pavage, qui ont ici des concurrents de haut niveau 

Le Teide au couchant : Admirez le relief ! 

Y en quand-même qui arrivent à pousser ! Félicitations pour l’effort ! 

Dans cette terre Espagnole, on garde un peu du continent dans nos assiettes avec la charcuterie, le fromage et le vin de Ténérife (plutôt sympathiques).

Du vin local et très bon 

De la bière locale et très bonne (moins que la Sartroubière, tout de même !)  

Demain, on quitte - enfin - Ténérife en direction de La Gomera (toujours au Canaries).
Pour les amateurs de météo, jetez un coup d'œil à ce qui arrive vers le Cap Vert et les Canaries en fin de semaine prochaine : Ca va souffler !

Bises et à bientôt