Galop d’essai vers les Sorlingues

Comme prévu, avant le grand départ, il nous fallait une petite croisière de rodage. On a donc embarqué sur Glloq en direction des iles Scilly (les Sorlingue pour les français).

On a navigué de conserve (comme dirait Henaff) avec Avel Braz et son équipage de choc : Jean-Marie et Didier. Le vent était idéal et tout le trajet de l’aller s’est fait d’un seul bord. On a plutôt pratiqué les manœuvres de réduction de voilure que de virement de bord ! Départ le mardi soir et les Scilly montraient leur nez dès le jeudi matin.

Après une bonne matinée de sommeil, on a visité pendant trois jours ce super archipel à la pointe de la Cornouaille si proche de la Bretagne que les bretonnants disent qu’ils comprennent le langage des indigènes. Une courte promenade sur St Agnès d’abord (on n’a pas été très matinaux) puis visite de St Mary’s avec son célèbre pub - le ‘Mermaid’ – et enfin une superbe rando dans les paysages sauvages de Tresco (et son pub qui propose une douche).

La lande de Tresco ! Sauvage, non ?

Ca pêche en Cornouaille !

Notre bilan : On a testé beaucoup de choses et on en est content ! Nous d’abord : Opérationnels même si un peu fatigués par les quarts de 4 heures que nous avons respectés autant que possible. Notre Glloq qui tient ses promesses : Rapide et confortable. Ses équipements qui nous rendent bien services : L’hydro-générateur (la turbine qu’on peut trainer pour produire de l’électricité), l’AIS qui nous permet de localiser les cargos et autres tankers sur le rail d’Ouessant, le pilote (qu’on appelle Tim car son nom de famille serait Honnier ;-) qui barre comme un dieu, et même la VHF dont l’antenne a eu une faiblesse et qu’on a réparée en route.
Le retour a été tranquille jusqu’au Raz de Sein, à mi-chemin, où le vent est tombé (sans se faire mal).

Lever de soleil dans le raz de Sein

Des jolis paysages marins !

Un raz bien calme ce jour là !

On l’a cherché longtemps, ce vent, avant de faire appel au fidèle moteur qui nous a emmené au milieu des sauts de dauphins vers l’île au Moine.

Avel Braz dans la pétole escorté par ses dauphins !

Retour vers 4 heures du matin au corps mort que nous prête Jean-Marie (et à la bouée qui le surplombe mais qui est bien vivante).
Au final, quelle bonheur de se promener loin des côtes et de se retrouver aux côtés d’Avel Braz. On est très satisfait d’avoir traversé la manche et surtout d’avoir confiance en nous et en notre bateau.

Glloq est maintenant démâté et on s’occupe avec le gréeur de donner un bon coup de neuf à son mât et ses barres de flèches.
On y bosse et on vous tient au courant très bientôt.