Un coucher de soleil 'standard' ;-) |
Une petite étape encore le lendemain pour aller dans la baie de Soufrière sous les deux pitons qui sont l'emblème de Sainte Lucie (jusqu'à être représentés sur le drapeau national).
Les deux pitons de Saint Lucie |
Ca nous empêche pas de nous lever pour regarder les pêcheurs pêcher soit à la traîne, soit au filet (on a déjà parlé des casiers de leurs ravissants flotteurs !). Et quand on pêche au filet ici, on hésite à se mettre à leau pour rabattre les poissons à grands coup de claques sur l'eau, et aider à refermer le filet. Sachez, mesdames, que dans ce cas, le short de bain ne se porte qu'à l'extérieur de l'eau.
Bonne prise : Le filet semble lourd |
Le rabattage se fait directement dans l'eau ! |
A peine partis de l'anse Cochon, on est déjà interpelé par un boat-boy qui veut se réserver notre clientèle pour notre arrivée à Soufrière ! On est quand même à près de 5 milles (10 km) de ce port !
Les boat-boys jouent aux Antilles le rôle des concierges dans les grands hôtels : Ils vous prennent en charge dès votre arrivée, vous mènent à un corps-mort et vous apportent tout ce que vous demandez. Bien sûr, c'est contre rémunération : Leur but est de faire payer au touriste le prix métropole et le notre de payer le prix local. Ce qui peut correspondre à une marge qui doit avoisiner les 50% s'ils se débrouillent très bien sur la vente de produits locaux ou de prestations (taxi, poissons, ...).
Le second boat-boy croisé à mi-chemin - nous jurera que le premier l'avait appelé pour qu'il nous accompagne !! (Alors pourquoi nous intercepter à mi-chemin plutôt que nous attendre à l'arrivée ?? ;-)
Le troisième sera le gagnant puisque qu'il nous aidera à nous amarrer à notre arrivée à une bouée proche de la ville. Pas d'ancre ici, c'est la bouée obligatoire car tout le sud de Sainte Lucie est une réserve naturelle et il est interdit de mouiller pour ne pas abimer les fonds marins.
Glloq au calme. Admirez le taud de soleil 'fait maison' ;-) |
John, notre boat-boy, nous indiquera un bon resto avec wifi et nous trouvera un taxi pour les visites du lendemain (que nous avons décidées après un passage à l'office du tourisme). Tout cela pour un forfait dont on ne saura jamais si il était honnête ou pas.
John, 'notre' boat-boy |
On profite donc de cette ville de Soufrière. Elle est installée dans le cratère du volcan qui forme tout le sud de Sainte Lucie. Cest une jolie bourgade aux maisons en bois et aux habitants sympathiques. On y mange pour 4 ou 5 euros et on y trouve même de la viande en paquet de moins de 5 kg congelé au supermarché !
Un quartier de Soufrière |
Les maisons en bois de Soufrière. Pas peur du feu ? |
L'après-midi est calme et cest l'occasion de prendre quelques photos de frégates. On vous les avait promises lors de notre mouillage sous l'ilet Frégate au vent de la Martinique. Voila donc la bête avec ses ailes caractéristiques qui ne sont pas sans rappeler la chauve souris ou plutôt l'avion Corsair F4U des Marines de la deuxième guerre mondiale (celui de Pappy Boyington !) :
Un bel oiseau des iles |
On démarre notre balade le lendemain matin au frais et elle nous mènera vers les sources sulfurées à flancs du volcan. Des sources d'eau bouillante laissent passer des jets de gaz soufrés (H2S pour les chimistes) et nous montrent que le volcan vit encore. De quoi nous dégager les narines. C'est un Colorado Provençal en formation et la lave est à seulement deux kilomètres sous le sol.
Y a de la vie sous la terre ! |
Pas question de partir sans faire notre bain de boue (celle qui coule des fameuses sources) !
Le soufre : De leau noire et des cascades ocres ! |
Pas trop noire pour un petit bain ? |
Une trempette dans leau à 40°C (et oui, plus chaude que la mer qui est seulement à 30°C !), un enduis de boue, un séchage, un rinçage, un nouvelle enduis de boue plus fine, un rinçage complet et hop : 10 ans de moins (plusieurs locaux nous l'ont dit, alors ça doit être vrai !).
La phase de séchage (juste avant le rajeunissement) |
On essaiera d'y repasser en remontant vers le Nord, ça nous fera 40 ans de moins à nous deux.
On termine de se délasser par une promenade dans le jardin botanique du coin.
On rentrera sur Glloq le soir, ramenés par John et on hérite de 4 pamplemousses qu'il offre à Gaëlle. Ca aura été une rencontre sympa.
Départ vers les Grenadines à 6 heures du mat car on a décidé de passer devant Saint Vincent (loin de Singapour) sans s'arrêter et de descendre direct à Bequia l'île la plus au nord des Grenadines. Une navigation sympa avec du vent (même si on est resté à l'ouest de Saint Vincent) et peu de mer. A 17 heures, on mouille dans Admiralty Bay devant Port Elisabeth et on a enfin le coeur Grenadines. Les boat-boys sont moins collants quand on leur dit quon va mouiller et pas prendre de bouée !
Admiralty Bay vue de Port Elisabeth |
Quelques brèves pour vous distraire :
Lors de notre arrivée un photographe a shotté Glloq. Quelques belles photos qui devraient être accessible prochainement sur son site www.bequiaphotoaction.com
Un bateau de régate sur la plage devait avoir besoin d'un peu plus de toile (de voiles, quoi...). On dirait que la solution antillaise a été de rallonger le mât en aluminium avec... un bambou. Efficace mais original ! On envisage de monter une firme d'importation de bambou pour fournir les gréeurs en France. Ca devrait marcher !
Les preuves à l'appui :
La bête (avec 5 ceintures de trapèze) |
On a pas vu la voile qui va avec... |
Pour l'anecdote, en testant notre feu à retournement (celui qui s'éclaire quand la bouée de sauvetage est à l'eau), on s'est rendu compte qu'on nous avait volé les piles !! Y a pu qu'à les remplacer et à faire gaffe à l'avenir ! Tant qu'on nous vole pas le moteur ou la grand voile .
Nous voilà arrivés au pays des eaux turquoises, des milliardaires et des langoustes (des pêcheurs nous en ont déjà proposé deux fois le temps qu'on traverse la baie). On a fait les formalités d'arrivée aux Douanes avec quelques sueurs ! Car on a 'oublié' de faire notre entrée et notre sortie à Sainte Lucie et on a été obligé de faire les neuneus pour justifier du trou dans notre emploi du temps depuis le départ de Martinique ;-)
Demain cest l'île Moustique et après-demain les Tobago Cays ! Que du bleu dans un rayon de quelques kilomètres !
Toujours très contente d'avoir la suite du récit de votre voyage.
RépondreSupprimerOn aimerait bien, nous aussi, rajeunir de 20 ans !!!! On verra le résultat sur vous !!
Essayez, la prochaine fois de ne pas oublier de vous faire enregistrer à la douane car les clandestins ne sont peut-être pas bien vus là-bas. :-)
Bises à vous deux
Merci pour le reportage. Gros bisous.
RépondreSupprimerJ'ai oublié de vous dire que John a l'air très sympathique et qu'il a un beau sourire moins aussi je lui aurai fait confiance et tant pis s'il vous a un peu arnaqué. La jovialité cela se monnaie aussi.
RépondreSupprimerBravo pour les photos qui sont magnifiques et significatives. Profitez bien de ce voyage et encore merci de nous le faire partager
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